Jim Lynch, Face au vent, Gallmeister, 2018
Il y a le lien qui attache les hommes à leurs bateaux, comme autant de réceptacles de leurs désirs, leurs rêves et leurs frustrations. Il y a cette famille, dont chaque membre est un rapport propre à cette passion de la voile, figures presque mythologiques et tellement humaines à la fois. Et il y a la poésie de Jim Lynch, le vocabulaire des chantiers navals, là où les rêves se construisent ou se défont.
Voilà ce dont traite Face au vent, le dernier roman de Jim Lynch qui, après Les Grandes Marées, nous montre qu’il peut maîtrise toujours aussi bien les tréfonds de l’âme humaine comme ce monde fascinant qu’est la mer.
Une rencontre à ne pas manquer et l’occasion de rencontrer la maison d’édition Gallmeister et leur remarquable travail sur la littérature américaine.