L’auteur se sert toujours de la grande Histoire pour nourrir ses histoires et La nuit des blouses grises ne fait pas exception à la règle. En cette année 1910, le journaliste Raoul Signoret va tenter de découvrir les auteurs du hold-up du train PLM qui transportait plus d’une centaine de lingots d’or.
L’enquête nous permet de découvrir le milieu du grand banditisme à cette époque ainsi que le quotidien des blouses grises, ces « bergers » qui conduisent le bétail sortant des bateaux jusqu’aux abattoirs. Et pour la bouffée d’air (pas vraiment pur), le roman fait aussi un détour par les calanques, déjà polluées par des industries reléguées en périphérie de la ville.
Jean Contrucci aime sa ville de façon inconditionnelle, avec ses beautés et ses laideurs, et cet amour est terriblement contagieux. (Babelio).
Nous partagerons une galette des rois à l’issue de la rencontre.