Après avoir évoqué le Rhône dans Rhônéo-Rodéo, Olivier Domerg revient sur son enfance dans les Bouches-du-Rhône, à l’occasion de la parution de La somme de ce que nous sommes aux éditions Lanskine. Tout naturellement, il a été marqué par les paysages des lieux où il a vécu, et ce livre porte justement sur « ces lieux et ces paysages » qui lui sont chers, entendez, ceux d’une enfance provençale et sauvage dans les pinèdes et les collines calcaires! « Lieux » qui ont sans nul doute forgé son goût pour le paysage et sa sensibilité d’écrivain. Présentation suivie d’une lecture à trois voix par l’auteur et les comédiens Laure Ballester et Christophe Roque, ainsi que d’une signature du livre. La somme de ce que nous sommes a obtenu le Grand Prix de printemps 2019 de la SGDL (Société des Gens de Lettres).
Réservations conseillées au 04 90 91 00 10 (librairie Lettres Vives)
AUTRES ET PAREILS et la librairie Lettres Vives sont heureux de vous informer que Olivier Domerg a obtenu le Grand Prix de printemps 2019 de la SGDL (Société des Gens de Lettres) pour son livre, La somme de ce que nous sommes, paru aux éditions Lanskine.
Présentation du livre par David Robin (pour la SGDL)
« La somme de ce que nous sommes, c’est le récit des jeux de l’enfance dans ce qu’ils ont de primordial et constitutif de notre être : courses, coups, textures, couleurs, goûts… Une cartographie du sensible qui se décline en trois lieux. Le jardin : parcouru, débordé par la petite tribu dont les excursions sont narrées au présent, c’est-à-dire au plus près de l’expérience. Le ruisseau : notations concises de sensations et de projets, brèves incises descriptives. Ici, c’est la promesse énergique de l’eau qui intrigue et effraie. L’île : par sa fermeture circulaire, elle ébauche le projet d’écriture dans sa géologie même – « l’île est un coquillage. Structure en spirale, conique. Écriture en torsade ou colimaçon ». C’est aussi le lieu où « il » ouvre le livre
du grand-père. Ces trois expériences constituent la part commune de ce que nous sommes chaque jour encore. »
David Robin
Présentation du livre par les éditions Lanskine
Commençons par dire que ce livre, très différent de ceux qu’Olivier Domerg a pu écrire jusque-là, par les souvenirs qu’il évoque et l’émotion qu’il suscite, porte sur « les lieux et les paysages de l’enfance ». Comme tout un chacun, il a été marqué par les paysages des lieux où il a vécu. À fortiori, sa sensibilité d’écrivain c’est, sans aucun doute, formée/forgée durant ces années d’enfance et dans ces lieux sudistes et provençaux, qui, forcément, lui sont chers.
La somme de ce que nous sommes représente peut-être une clef possible pour comprendre le travail que cet auteur mène depuis trente ans sur le paysage. Sous-titré « petites trilogies des lieux », il est composé de trois parties : « le jardin » ; « le ruisseau » ; « l’île » – déployant l’univers naturel, sensible et quelque peu sauvage, qui fut celui de son enfance (d’une enfance des années 60-70, encore préservée, loin de « l’activation des besoins virtuels », de la « consommation de masse » et du « diktat des écrans ») : La somme de ce que nous sommes restitue la puissance d’évocation propre aux lieux de l’enfance, à leur richesse sensitive, à leurs « expériences multiples » et à leur géographie singulière et affective. L’enfance y est dite et décrite au plus près, simplement,
sans apprêt ni reconstitution. Suffit-il de retourner dans chaque lieu ou d’ouvrir ce livre, de franchir leurs seuils respectifs, pour qu’elle surgisse à nouveau dans son présent immuable ; puisque, nous répète l’auteur : « notre enfance est devant nous ».