« Chaque itinérance est un retour à l’essentiel » c’est ainsi qu’Ivan Mercier pose les choses.
L’idée a mûri d’abord comme un défi, la graine a germé. Partir sans argent sur le chemin de Compostelle, oser l’incertitude et la mise en danger. Plus de mille kilomètres sur les chemins en accordant confiance à la vie avec pourtant au début la crainte de la posture à adopter pour demander à manger.
Au fur et à mesure du récit, de la marche vers l’extrême nord-ouest de l’Espagne, dans des paysages qui évoluent au fil des pas, du quotidien et des rencontres chaleureuses, la dimension spirituelle prend sa place au creux de la narration et gonfle comme une voile de bien-être.
Compagnons de ses mots et de ses pages, nous profitons de cette immersion dans la nature et nous laissons porter dans les pas d’Ivan avec cette sensation de redécouvrir notre humanité, l’intérieur de nous-même.
Un récit empreint d’idéalisme, d’optimisme, de sens et qui fait le plus grand bien.