En Palestine, sur les bords de la mer Morte, après la catastrophe, après que la maladie du sel a frappé, quelques hommes et quelques femmes, de toutes origines, de toutes classes, des vivants, ont composé un nouveau monde, ont appris une nouvelle langue, celle de la vie, humaine et non-humaine, contre la mort et contre la séparation. Ce roman nous a offert un dépaysement sensible et original (et une fin haletante...). Traversé discrètement par la tragédie en cours au Moyen-Orient, mais proposant une utopie poétique déjouant le désespoir, La Danse des flamants roses revient à l'essentiel : nous replonger dans la communauté du vivant pour y puiser de quoi surmonter les tempêtes à venir... "Il a fallu la fin du monde pour retrouver la première de toutes les langues, celle qui nous liait à la vie. Celle qui nous liait à tous les vivants de cette terre."

Librairie La Rumeur des crêtes